Les histoires que tu vas lire sont celles d’adhérent·es du GEM TSA TND de Paris. Chacun·e a accepté de témoigner pour raconter son vécu, ses galères et ce que le GEM a changé dans sa vie. Ce sont des récits sans filtre, empreints de sincérité et d’humanité.
Chaque parcours partagé au GEM est une preuve qu’il est possible de rebondir. Ce sont des histoires ordinaires et pourtant uniques de personnes qui ont traversé des périodes difficiles et ont trouvé, dans le collectif, un soutien précieux pour se relever.
La plus grande victoire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.
Parcours de résilience et de renaissance
Pour beaucoup, l’arrivée au GEM a marqué un tournant. Claire raconte : « Avant, je restais enfermée chez moi. Parler à des inconnus me terrorisait. Le jour où j’ai mis les pieds au GEM, j’ai été accueillie avec un sourire. Petit à petit, j’ai appris à faire confiance. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai retrouvé une forme de liberté. »
D’autres ont trouvé dans le groupe un lieu où exister sans masque ni jugement. Thomas témoigne : « Ici, personne ne me demande d’être quelqu’un d’autre. Je peux venir comme je suis, même si ça ne va pas. Et ça, ça n’a pas de prix. »
Chemins singuliers et espoirs retrouvés
Nadia, elle, s’est reconstruite grâce aux ateliers créatifs : « J’avais oublié que j’aimais dessiner. Au GEM, on m’a proposé un atelier et ça a réveillé quelque chose en moi. Depuis, je dessine tous les jours. C’est devenu ma respiration. »
Certains ont renoué avec le plaisir de sortir, de parler, de participer à des projets. Maxime confie : « Je pensais ne plus rien avoir à dire. Au GEM, j’ai pris la parole pour la première fois en réunion. Depuis, je me sens utile. Je sais que ma voix compte. »
Ce sont ces petites victoires du quotidien qui, mises bout à bout, dessinent des parcours de vie différents, faits de reprises de confiance et d’envies retrouvées. Chaque histoire rappelle qu’un chemin de mieux-être est possible, même après des années d’isolement.
Des trajectoires bouleversées
Camille partage : « J’ai longtemps cherché un endroit où je ne serais pas jugée pour mes difficultés à gérer les imprévus. Ici, je peux dire que je suis autiste sans avoir à me justifier. J’ai des amis pour la première fois de ma vie. »
Au-delà des rencontres, le GEM offre un espace pour se réapproprier son rythme de vie. « J’ai appris à dire non, à respecter mes besoins, à ne plus me forcer. C’est quelque chose que je n’avais jamais osé faire avant », explique Julien.
Du repli à la force collective
Derrière chaque adhérent·e se cache un combat discret mais puissant. « Les crises, les hospitalisations, l’isolement… je connais tout ça. Aujourd’hui, je viens au GEM deux fois par semaine. Ce sont mes parenthèses positives », raconte Léa.
Ces parcours illustrent que la reconstruction ne se fait pas seul. Le collectif, l’entraide entre pairs et la confiance qui s’installe permettent de sortir de l’ombre et de reconstruire des projets, même simples.
« On ne guérit pas de son autisme, mais on apprend à vivre avec », précise Ali. « Et quand on est entouré de personnes qui comprennent vraiment, ça change tout. »
« Avant le GEM, je pensais que ma vie était foutue. Maintenant, je sais que j’ai encore des choses à vivre et à partager », conclut Marion.
Témoignages croisés
« Je ne remercierai jamais assez le GEM. J’ai retrouvé confiance en moi, des ami·es et l’envie de me lever le matin », confie Manon. « Pour la première fois, j’ai l’impression d’avoir ma place quelque part. » Ces paroles résonnent pour bien d’autres adhérent·es, qui continuent d’écrire leur histoire chaque jour dans cet espace à part.
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Commentaire
annabrown
Super cet article !